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JS Kabylie : y a-t-il quelqu’un pour sauver le club ?

JS Kabylie : y a-t-il quelqu’un pour sauver le club ?

Le 17 octobre 2017, la JS Kabylie remportait sa dernière victoire en championnat, à domicile face à l’USM El-Harrach (2-1) dans le cadre de la 7e journée. Depuis, les « Canaris » ont perdu la notion de la gagne, mettant sérieusement l’avenir du club parmi l’élite en péril, alors qu’il n’avait jamais goûté à la cruelle désillusion de la relégation depuis sa création en 1946.

Personne ne dira le contraire. La JS Kabylie avec ses 14 titres de champion et ses cinq trophées en Coupe d’Algérie, se trouve dans un véritable tourbillon.

Le club le plus titré du pays traverse depuis plusieurs mois une zone de turbulences, au moment où la formation phare de la Djurdjura est en train d’enchaîner les mauvais résultats, dont le dernier samedi au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou face au NA Hussein-Dey (1-1) lors de la 19e journée de la compétition. Un triste bilan de 12 matchs sans victoire qui en dit long sur cette crise qui n’a que trop duré.

Le club est sérieusement menacé par le spectre de la relégation, occupant la peu reluisante 12e place au classement avec 19 points, à une longueur seulement du premier relégable le DRB Tadjenanet, son prochain adversaire en déplacement vendredi prochain dans un véritable choc à « six points ».

Une instabilité fatale

Avant d’en arriver là, la JSK a traversé d’abord une période de turbulences l’été dernier, enclenchée avec la destitution de l’ancien président Mohand Chérif Hannachi en août 2017, et les querelles intestines qui s’en est suivies.

Une situation « dramatique », estiment les observateurs, qui s’est largement répercutée sur le rendement général de l’équipe. Pas moins de trois directions se sont succédées depuis le départ de Hannachi, sans pour autant que l’une d’elles ne parviennent à stabiliser le club et le remettre sur les rails.

Le nouveau président du club Chérif Mellal, élu mercredi dernier, est plus que jamais appelé à sauver les meubles et permettre à cette formation, qui représentait dans un passé récent la fierté du football national, de renaître de ses cendres.

Au niveau de la barre technique, le constat est le même : une instabilité criarde qui a fini par porter préjudice au groupe. L’entraîneur Mourad Rahmouni avait débuté la saison avec les « Canaris » avant d’être limogé pour céder sa place à Azzedine Ait Djoudi, ce dernier contraint à la démission, a été remplacé en janvier dernier par Noureddine Saâdi.

« En 35 ans d’exercice, je n’ai jamais démissionné de mon poste. Cela dit, je ne démissionnerai pas, car je ne suis pas le genre à fuir mes responsabilités. Tant que j’ai la confiance de mon président, je ne partirai pas », a affirmé Saâdi à la presse, à l’issue de la contre-performance face au Nasria.

D’autres, incombent le parcours chaotique de l’équipe cette saison à la qualité de l’effectif, et notamment au recrutement effectué durant l’intersaison, loin d’être à la hauteur des espérances des supporters, qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Toute la famille kabyle : joueurs, staff technique, direction, et supporters sont appelés à se mobiliser pour sauver ce club, d’autant que la situation est critique, nécessitant l’union sacrée dans l’intérêt de la JSK.

L’équipe sera devant un parcours extrêmement difficile avec d’abord un déplacement à Tadjenanet lors de la 20e journée avant d’accueillir l’USM Bel-Abbès, qui reste sur une victoire à Alger face à l’USMA (2-1).

Outre le championnat, les « Canaris » sont encore en lice en Coupe d’Algérie où ils affronteront en quarts de finale l’USM Blida au stade de Tizi-Ouzou le 2 ou 3 mars prochain.

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