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Judoka algérien contre un Israélien aux JO 2024 : la pesée a tranché

Judoka algérien contre un Israélien aux JO 2024 : la pesée a tranché

Judo Par Klikk | Adobe Stock
Judo

Coup de théâtre aux JO de Paris 2024. Le judoka algérien Messaoud Redouane Dris a été retiré du tableau de la compétition la veille de son match contre l’Israélien Tohar Butbul.

Les deux judokas devaient s’affronter lundi 30 juillet au premier tour des JO 2024. Des doutes planaient toutefois sur la participation de l’Algérien. Une énorme pression pesait sur ses épaules pour déclarer forfait et ne pas affronter le judoka israélien.

Le boycott des sportifs d’Israël par les athlètes algériens est devenu la règle ces dernières années dans les compétitions internationales. Lors des JO de Tokyo 2021, le judoka algérien Fethi Nourine a déclaré forfait au premier tour face à un adversaire soudanais pour ne pas affronter Tohar Butbul au deuxième tour.

Il a été lourdement sanctionné par la Fédération internationale de judo ainsi que son entraîneur Amar Benikhlef en les privant de tatamis pendant dix ans, jusqu’à 2031. Une sanction qui signifie la fin de la carrière du judoka.

À Paris, Mohamed Redouane Dris a sans doute appris la leçon de son compatriote Fethi Nourine. Il n’a pas déclaré forfait, mais ce dimanche, lors de la pesée, son poids dépassait celui de sa catégorie -73 kg. Il a été pesé à 73,4 kg et son nom a été du coup rayé du tableau de la compétition.

JO Paris 2024 : le judoka algérien échoue à la pesée et n’affrontera pas l’Israélien

Donc, il ne peut pas affronter le judoka israélien. C’est peut-être la parade trouvée par le judoka algérien pour éviter de rencontrer sur le tatami un adversaire israélien et de se voir infliger une lourde sanction de la part de la FIJ qui l’attendait sans doute au tournant.

Pour Mohamed Redouane Dris, les JO de Paris s’étaient terminés dès le tirage au sort qui l’a placé avec l’Israélien au premier tour. En Algérie, de nombreuses voix ont appelé le judoka à ne pas affronter Tohar Butbul pour confirmer le boycott des athlètes algériens de leurs homologues israéliens, notamment dans le contexte de la guerre sanglante à Gaza.

En réalité, Mohamed Redouane Dris n’avait pas le choix. S’il a accepté d’affronter un Israélien et au-delà de ses convictions politiques, il perdrait le soutien du public algérien et s’exposerait à une campagne virulente sur les réseaux sociaux. 

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