Société

Justice : l’ancienne ministre Nouria Benghabrit entendue

L’ancienne ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit a été entendue ce mercredi 23 décembre par un juge du pôle pénal spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, rapportent plusieurs médias.

L’ancienne ministre serait convoquée dans le cadre d’une enquête sur des faits de malversations remontant à l’époque où elle dirigeait le département de l’Education, selon Echorouk. Elle est la quatrième ancienne ministre à avoir affaire à la Justice après Khalida Toumi (culture), Houda Feraoun (télécoms) et Djamila Tamazirt (Industrie), poursuivies pour des faits de corruption et incarcérées.

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Sociologue et chercheuse universitaire, Mme Benghabrit a dirigé le ministère de l’Education nationale pendant cinq ans sous Bouteflika (mai 2014-mars 2019).

Le 8 décembre, la chambre d’accusation près la Cour d’Alger avait ordonné le placement sous mandat de dépôt de Houda Faraoun et Djamila Tamazirt.

En mars dernier, le procureur général près la Cour suprême avait fait état du transfert aux conseillers instructeurs des dossiers de nouvelles affaires de corruption impliquant Imane-Houda Feraoun et Djamila Tamazirt.

Pour Houda Faraoun, elle est poursuivie dans une affaire liée à Algérie Télécom (AT), pour “infractions aux dispositions législatives et réglementaires, par l’octroi d’indus avantages à autrui lors de la passation de marchés publics, dilapidation de deniers publics et abus de fonction”.

Pour Tamazirt, elle est concernée par l’affaire du complexe de Corso, pour “abus de pouvoir volontaire à l’effet d’accorder d’indus privilèges en violation des lois et réglementations, octroi d’avantages indus lors de la passation de marchés publics, dilapidation volontaire et détournement de deniers publics dans le cadre de l’exercice des fonctions, trafic d’influence, conflit d’intérêts, fausse déclaration des biens, blanchiment d’argent et de revenus criminels issus de la corruption”.

Pour Khalida Toumi, elle a été incarcérée le 4 novembre 2019 à la prison d’El Harrach. Elle est poursuivie pour des faits qui se sont déroulés lorsqu’elle était ministre de la Culture, et accusée de dilapidation de l’argent public, abus de fonction et octroi d’avantages indus à autrui, avait annoncé l’ENTV.

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