Sept partis politiques (le RCD, le FFS, l’UCP, le PLD, le MDS, le PT et le PST) et la LADDH, regroupés au sein des Forces de l’alternative démocratique ont dénoncé, ce vendredi 13 septembre, l’arrestation de Karim Tabbou. Le coordinateur de l’UDS est « le deuxième chef de parti politique d’opposition à être incarcéré pour des positions politiques », dénoncent ces organisations dans un communiqué.
« Les forces de l’alternative démocratique condamnent vigoureusement cette arrestation arbitraire qui s’inscrit dans le carde de la criminalisation de l’action politique et de l’instrumentalisation de l’État et de ses institutions par le pouvoir en place », ajoute le communiqué.
« Les forces de l’alternative démocratique appellent à la vigilance face aux multiples provocations du pouvoir de fait, qui n’a de cesse d’utiliser la violence et la répression pour faire passer au pas de charge sa feuille de route d’une présidentielle dans « les plus brefs délais », rejetée par la majorité du peuple », écrivent ces organisations.
« Nous exigeons la libération immédiate de Karim Tabbou et tous les détenus(es) politiques et d’opinion », conclut le communiqué.