Une semaine s’achève, ce jeudi 1er août, après la première rencontre entre le président Abdelkader Bensalah et les membres du panel de dialogue conduits par Karim Younes. Depuis, les choses n’ont pas évolué, notamment concernant les préalables posés par le panel.
Jeudi dernier, la présidence de la République a pris l’engagement de répondre favorablement aux préalables posés par le panel. Mais, hier mardi, le général Ahmed Gaid Salah a rejeté les préalables posés, notamment la libération des détenus d’opinion et allègement du dispositif de sécurité autour d’Alger.
Que fera le panel ? Hier, Smail Lalmas, un de ses membres, a annoncé sa démission. Karim Younes a choisi de ne pas démissionner. Ce matin, il a annoncé que le panel maintenait les mêmes conditions, soit la satisfaction des préalables posés.
Le panel se réunira demain jeudi dans la matinée pour faire le point sur l’évolution de la situation, une semaine après sa rencontre avec le chef de l’État et prendre une décision concernant son avenir.
Pour Karim Younes, qui s’est confié à TSA, « sur les questions d’intérêt capital, on n’a pas le droit de faire du cinéma ni de renier ses engagements exprimés sincèrement après mure réflexion ».
Mais, rappelle-t-il, il n’est pas question de sur « tergiverser les questions de principe, de dignité et de fidélité à la parole donnée aux Algériens. C’est la quintessence de notre démarche au sein du panel », explique-t-il.
« Nous allons nous réunir demain. Nul doute que le panel décidera des démarches à venir », ajoute-t-il, rappelant les engagements pris jeudi dernier par la présidence de la République « dans un communiqué ». Des engagements qui n’ont pas connu un début de mise en application.