Arrêtés par les services de sécurité jeudi, les journalistes Khaled Drareni et Ihsane El Kadi ainsi que le coordinateur de l’UDS (non agréé) Karim Tabbou ont été relâchés dans la nuit de vendredi à samedi.
Les motifs de leur arrestation, survenue la veille des législatives de ce samedi 12 juin, n’ont pas été précisés. Le 29 avril, Karim Tabbou a été placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger), après une plainte déposée à son encontre par le président du Conseil national des droits de l’Homme Bouzid Lazhari.
Hier, les sites Radio M et Maghreb Emergent ont exigé la libération de Khaled Drareni et de leur directeur et fondateur Ihsane El Kadi.
Le 18 mai, Ihsane El Kadi a été placé sous contrôle judiciaire, par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed et confirmé le 6 juin par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger, ont rappelé les deux quotidiens électroniques.
Il est poursuivi pour « atteinte à la sécurité et l’intégrité de l’unité nationale » et « publications qui nuisent à l’intérêt national » et ce, suite à un article publié, le 23 mars 2021, sur le site de Radio M, a ajouté la même source.
Pour Khaled Drareni, il a été libéré provisoirement le 19 février dernier, dans la « foulée des décisions présidentielles d’élargissement des détenus du Hirak pour une soixantaine de personnes. Il avait été condamné à deux ans de prison en septembre dernier pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale » », ont rappelé les deux sites dans le communiqué.