Le Brent, référence pour le pétrole algérien, a terminé la semaine dernière en forte baisse, à 58,50 dollars, au plus bas depuis plus d’un an. Les analystes s’attendent à une poursuite de la baisse. Les plus optimistes évoquent un marché qui va continuer à faire le yoyo pendant encore plusieurs mois.
Cette situation suscite les inquiétudes du PDG de Sonatrach. « Le prix oscillant entre 70 et 80 dollars est plus juste pour l’Algérie, voire même pour l’ensemble des pays producteurs de l’or noir », a expliqué, samedi 24 novembre, Abdelmoumen Ould Kaddour.
« Mais, actuellement, les prix sont entre 60 et 70 dollars, ce qui ne permettra même pas, au pays et au groupe, de faire des planifications et de se projeter dans le futur », a-t-il ajouté, selon l’agence officielle.
Interrogé sur les résultats de Sonatrach, réalisés au titre de l’exercice de 2018, M. Ould Kaddour a avancé que les recettes du groupe seront meilleures que celles enregistrées en 2017, sans donner plus de détails. Sur l’ensemble de l’année, malgré la baisse de ces dernières semaines, le cours moyen du pétrole devrait dépasser les 65 dollars.
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