Bis repetita pour l’assassin présumé de l’avocat et membre fondateur du FFS Ali Mecili. Quatre ans après avoir tenté lors des élections locales de novembre 2017 de se porter candidat à la mairie de son village à Bejaia, il a voulu essayer une nouvelle fois à l’occasion des locales du 27 novembre. L’alerte a été donnée mardi 19 octobre par le FFS.
« Au moment où des candidats intègres se sont vu refuser leurs dossiers, le présumé exécutant de l’assassinat du camarade Ali Mecili, présente à nouveau son dossier de candidature dans la commune d’Ait R’zine, wilaya de Béjaia, en dépit de ce qui a entouré son dossier présenté à l’occasion des élections de 2017 », avait dénoncé le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, dans un communiqué.
M. Aouchiche faisait référence à Abdelmalek Amellou. La candidature de ce dernier à la mairie d’Ait Rezine avait été invalidée par les services concernés, lors des locales du 23 novembre 2017.
Cette fois, l’assassin présumé d’Ali Mecili, ne sera pas candidat aux élections du 27 novembre, selon le FFS. La nouvelle a été annoncée ce vendredi par Hakim Belahcel, membre de l’instance présidentielle du plus vieux parti d’opposition en Algérie.
« Son maintien dans cette course électorale aurait été un véritable affront »
« Sur la même lancée, le FFS avait aussi dénoncé, vigoureusement, la candidature de l’assassin de feu Ali Mecili, Allah yerahmou. Son maintien dans cette course électorale aurait été un véritable affront contre notre parti et un deuxième assassinat perpétré contre la mémoire du martyr du combat démocratique dans le pays », a-t-il dit lors de la rencontre des candidats aux élections locales de la fédération de Bejaia, et dont les propos ont été rapportés dans un communiqué du FFS.
Belahcel a salué « l’engagement sans faille de nos militantes et militants au niveau de la commune d’Ath Rzine et de l’ensemble de l’encadrement et des militants du FFS qui vouent au regretté André Ali Mecili ainsi qu’à sa courageuse famille, respect, loyauté et fidélité. »
Il a affirmé que le FFS continuera à « défendre la mémoire et le combat de ses martyrs et continuera à se battre pour que toute la lumière soit faite sur les crimes politiques qui ont ravi les vies d’Ali Mecili, de Da Rabah Aissat, d’Ali Azrarak et de plusieurs de nos meilleurs militants qui ont consenti le sacrifice suprême pour l’avènement de la Deuxième République et l’édification d’un État démocratique et social. »