L’Organisation Nationale des Moudjahidines (ONM) se démarque clairement du parti du FLN. « Pour notre organisation, le Front de Libération National FLN est un capital, un acquis de tout le peuple algérien. Nous appelons à faire la différence entre le FLN historique et le Parti du FLN actuel », explique Mohand Ouamar Benelhadj, secrétaire général par intérim de l’ONM, dans une vidéo postée sur le site de l’organisation.
« Certains membres de ce parti nous ont répondu. Un certain Benzaïm, que je ne connais pas même si j’ai milité au sein de ce parti pendant longtemps, veut complexer l’ONM en disant que celui dont la maison est de verre doit se garder de jeter des pierres aux autres (Le sénateur Abdelouahab Benzaïm a fait cette déclaration à TSA fin mars 2019). Ce genre de propos peuvent nous mener jusqu’à la justice. Nous avons le droit de réclamer à cette personne des clarifications et préciser cette tâche noire qui serait collée à l’Organisation », a-t-il poursuivi.
Selon M. Benelhadj, le sigle du FLN doit retrouver la place qu’il faut. « L’ONM ne veut pas le récupérer puisqu’il appartient à tous les algériens. Notre organisation est appelée à disparaître un jour ou l’autre avec le décès du dernier moudjahid encore en vie. Mais, le sigle du FLN doit rester pour les prochaines générations et doit être enlevé à ceux qui l’utilisent d’une manière illégitime », a-t-il noté.
Il a rappelé que le secrétaire national de l’ONM au nom de tous les moujahidine, « membres ou pas de l’organisation », a demandé la protection du sigle du FLN qui « doit redevenir la propriété du peuple algérien ».
« Il viendra le jour où l’on doit préciser qui a la légitimité, nous ou ceux qui utilisent le sigle du FLN en faisant des choses qui sont loin de la voie de la Révolution 1954-1962 et des principes du peuple algérien. Il y a eu usurpation », a accusé Mohand Ouamar Benelhadj.
Dans une précédente déclaration, l’ONM a accusé le parti du FLN d’être devenu le symbole de « toutes les manifestations de corruption » et appelé à « libérer » le sigle FLN qui doit rester « une référence historique protégée de toute forme d’exploitation ».