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La Commission européenne s’exprime sur les droits de l’Homme en Algérie

La Commission européenne s’exprime sur les droits de l’Homme en Algérie

La situation en Algérie est de nouveau évoquée au niveau de l’Union européenne. Après la résolution votée en novembre dernier par le Parlement européen (PE) sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, la Commission européenne s’exprime sur la question par le biais de son vice-président et Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, qui répond à une question du PE.

Le texte, mis en ligne sur le site de l’institution de Strasbourg ce jeudi 4 février, est empreint de prudence et le ton utilisé est, sans surprise, moins critique vis-à-vis des autorités algériennes que la résolution de novembre dernier.

Algérie-UE : « Un échange très ouvert et franc 

M. Borell indique dans sa réponse que  « l’UE suit de près la situation politique ainsi que l’évolution des droits de l’homme en Algérie en ce moment important, y compris la situation dans la région de Tindouf » et souligne que « le respect des libertés fondamentales et des droits de l’homme est inscrit dans la Constitution algérienne et constitue un élément essentiel des relations UE-Algérie ».

M. Borell rappelle en outre que l’UE « a déjà offert son soutien au plan de réformes des autorités algériennes pour répondre aux attentes légitimes du peuple algérien » et que des réunions d’experts ont eu lieu récemment, « y compris un échange très ouvert et franc sur les droits de l’homme dans la sous-commission sur le dialogue politique, la sécurité et les droits de l’homme le 19 octobre 2020 ».

« Lors de la visioconférence des membres du Conseil d’association UE-Algérie le 7 décembre 2020, les développements en Algérie dans le domaine des droits de l’homme et des libertés ont également été discutés au niveau politique », ajoute-t-il.

Josep Borell conclut sur la détermination de l’UE « à approfondir un dialogue ouvert avec l’Algérie, basé sur la confiance et la critique constructive » et à continuer « d’encourager les partenaires algériens à établir un dialogue inclusif avec tous les représentants de la société ».

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