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La Confédération des syndicats algériens n’est pas satisfaite de la hausse du SNMG

La Confédération des syndicats algériens n’est pas satisfaite de la hausse du SNMG

La Confédération des syndicats algériens a estimé « insuffisante » la hausse du salaire minimum garantie (SNMG), qui a été décidée dimanche 3 mai par le Conseil des ministres.

Cette hausse de 2000 DA « n’entraîne pas une évolution des salaires des travailleurs dans la mesure où elle profitera à ceux dont les salaires sont indexés sur le SMIG (cadres supérieurs de l’État) », estime la CSA dans un communiqué publié ce vendredi à l’issue de la réunion de son bureau, lundi et mardi derniers.

La CSA veut un « réexamen de la politique salariale pour obtenir un équilibre avec le pouvoir d’achat et à préserver la dignité des employés et des travailleurs ».

La CSA réclame aussi « la révision du système fiscal national pour plus d’équité entre les contribuables, et plus de flexibilité afin de lutter contre l’évasion fiscale et élargir l’assiette des cotisations ».

La Confédération exprime sa « solidarité totale » avec les travailleurs qui ont « été contraints » au chômage à cause de la pandémie de coronavirus Covid-19, et demande au gouvernement de les prendre en charge en « urgence ».

En outre, sur le projet de révision de la Constitution, la CSA exprime « sa préoccupation » face au « manque d’engagement » de la société, en raison de la situation sanitaire qui ne permet pas la tenue des réunions des partis, des syndicats, des associations et des forces vives « sans lesquelles la large consultation qu’exige cette question vitale ne peut être garantie ».

Sur la propagation de la pandémie de coronavirus, la CSA renvoie dos à dos les citoyens qui ne respectent pas les mesures sanitaires, et les autorités qui n’ont pas montré de rigueur dans l’application de ces mesures sur le terrain. Elle déplore aussi la faiblesse des tests de dépistage du coronavirus en rappelant que la disparition de cette pandémie dépend du respect des mesures sanitaires édictées par les spécialistes.

Enfin, la CSA appelle à un dialogue général et estime qu’une Tripartite sans la participation des syndicats autonomes « ne constituera pas une rupture » avec l’ancien système.

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