Le MSP estime que la « démission », qui sera annoncée avant le 28 avril prochain, du président Bouteflika peut se « transformer en conspiration » contre la dynamique populaire car elle vise à sauver le système.
« La démission du président et la vacance du poste sans réformes peuvent se transformer en conspiration sur le mouvement populaire. Il ne s’agit simplement, à travers cette mesure, que de maintenir le système politique avec toutes ses déviations qui nous ont amenés à la mauvaise situation actuelle, sans possibilité sérieuse de changement », affirme le MSP dans un communiqué qui a sanctionné les travaux de la réunion de son bureau exécutif.
Gouvernement Bedoui : « Un mépris au peuple »
Dans le même contexte, le MSP a rejeté le gouvernement Bedoui en considérant « qu’il ne représente pas le peuple algérien ». « La confirmation du gouvernement de Bedoui constitue un mépris pour le peuple algérien, une insulte à sa dignité et un non-respect de son aspiration civilisationnelle pacifique qui a surpris le monde », estime le MSP.
« Ce gouvernement est une imposition forcée de l’article 102 sans perspective de réformes et qui préfigure de la poursuite de la mentalité monolithique du système politique dans tous ses aspects, lequel nous a conduits à la désintégration de l’État et à la domination des gangs de corruption contre lesquels le peuple algérien s’est révolté », ajoute encore le texte.