La commission de recours de la FAF a décidé de revoir à la baisse la sanction infligée au président de la JS Kabylie (Ligue 1) Chérif Mellal, initialement suspendu le 19 novembre dernier pour une année dont six mois avec sursis de toute activité liée au football.
La sanction a été réduite à trois mois ferme, a annoncé la JSK dans un communiqué publié dimanche soir sur sa page officielle Facebook.
« La commission de recours de la FAF a rendu son verdict aujourd’hui concernant la sanction initiale prise en première instance par la commission de discipline à l’encontre du président Cherif Mellal. Dans sa décision notifiée au club, ladite commission a pourtant reconnu entre autres le bien fondé du dossier déposé par l’appelant qui était dans son droit de dénoncer le dysfonctionnement de la programmation des matches par la LNF qui portait préjudice à son club, comme elle a considéré le rôle novateur du projet sportif développé par Cherif Mellal, cependant celle-ci n’a fait que réduire la sanction à trois mois ferme », indique le club kabyle.
Le premier responsable des « Canaris » a été sanctionné pour « violation de l’obligation de réserve, outrage et atteinte à la dignité et à l’honneur d’un membre de la ligue ». La suspension faisait suite aux déclarations fracassantes prononcées par Mellal suite aux modifications apportées par la LFP au calendrier de la compétition, notamment le décalage pour 24 heures du match de son équipe en déplacement face à l’USM Alger (défaite, 1-0).
La JSK a qualifié d’« incohérente » la décision prise « par rapport aux considérants contenus dans la décision de la commission de recours lesquels plaident pour la levée pure et simple de la sanction. Devant cette situation qui prête à confusion, la direction du club a décidé de faire appel au Tribunal arbitral sportif (TAS) algérien ».
Mellal n’avait pas hésité à tirer à boulets rouges dans les différents médias sur le président de la LFP Abdelkrim Medouar le qualifiant « d’incompétent » et d’« incapable », tout en lui demandant de démissionner de son poste. Il a également chargé le directeur général de l’USMA Abdelhakim Serrar le qualifiant de « grand hypocrite et magouilleur ».