La France a naturalisé 112000 étrangers en 2019, dont 27000 par mariage, selon les chiffres publiés samedi 11 juillet par le journal Le Figaro. En tout 75 demandes de naturalisation ont été rejetées dont 13 pour défaut d’assimilation » et 62 pour « indignité », selon la même source.
« Le mari polygame, par exemple, ou bien un parent pratiquant l’excision, ou encore un prosélytisme au mode de vie sectaire » sont considérés comme un « défaut d’assimilation autre que linguistique », selon les explications fournies par le ministère de l’Intérieur français au même journal.
Pour l’ « indignité », elle est liée à une « condamnation pénale ou même pour une affaire en cours ». Par exemple, un « homme qui bat sa femme ou un délinquant routier, un voyou patenté également ».
Les chiffres du refus en 2019 ne sont pas loin de ceux des années 2017 (83 rejets) et 2018 (66 refus) précédentes, selon le Figaro.
« La France n’est pas assez exigeante sur les conditions d’acquisition de la nationalité. Ces chiffres en sont la démonstration implacable », estime le député du parti les Républicains (droite) Éric Ciotti, cité par la même source.
Un avis qui n’est pas partagé par Agnès Fontana, chef de la sous-direction en charge de l’intégration de la nationalité, à la Direction générale des étrangers en France (DGEF), qui souligne « la rigueur et l’exigence » de ses services.