Un juge d’instruction français a lancé des mandats d’arrêt internationaux contre trois hauts responsables du régime syrien, soupçonnés d’être impliqués dans des exactions ayant notamment visé deux citoyens franco-syriens disparus en 2013 et déclarés morts cet été, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Conformément aux réquisitions du parquet, ces mandats, qui visent par exemple l’ex-chef des renseignements syriens devenu directeur du bureau de la sécurité nationale, ont été lancés pour “complicité d’actes de tortures”, “complicité de disparitions forcées” et “complicité de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de délits de guerre”, a précisé cette source, confirmant une information du Monde.