La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a dénoncé ce jeudi l’usage de la torture contre les citoyens par le pouvoir, rappelant à ce dernier « sa pleine responsabilité et ses obligations de respect de la dignité humaine ».
« Plusieurs témoignages et révélations des militants, détenus du Hirak mettent en accusation les services de sécurités pour actes de Torture lors de la garde à vue ou de la détention, aucune plainte, aucun procès n’a abouti », a dénoncé la LADDH dans un communiqué publié ce jeudi sur le réseau social Facebook.
La LADDH rappelle au pouvoir sa « pleine responsabilité et ses obligations de respect de la dignité humaine, de la protection des citoyens et justiciables ».
Elle réitère sa « demande urgente de faire justice et de donner suite aux plaintes judiciaires et enquêtes déjà enclenchées particulièrement pour actes de torture ».
La LADDH rappelle « l’obligation du respect de la loi, la torture est formellement interdite par la Constitution, le code pénal et la convention internationale contre la torture ratifiée par l’Algérie ».
La LADDH, cite comme exemples les témoignages de « Karim Tabbou, Walid Nekiche, Brahim Laalami, Brahim Daouadji,… le plus récent c’est le détenu Dernouni Samy ».