Politique

La LADDH réclame la libération des détenus d’opinion et des journalistes

La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) a réclamé ce dimanche 14 février la libération des détenus d’opinion et des journalistes et l’ouverture du champ politique et médiatique.

Dans un communiqué publié sur Facebook, la LADDH a réitéré son “appel à une solution politique globale pacifique, démocratique et négociée”, et ce à « quelques jours de cet événement historique, plusieurs voix se sont élevées pour renouer avec les marches pacifiques du Hirak ».

L’organisation de défense des droits de l’homme rappelle que les « droits de manifestations pacifiques et de réunions publiques doivent être respectés d’autant qu’ils sont garantis par la loi nationale, notamment la constitution (qui consacre pour rappel le régime déclaratif) et par les conventions internationales des droits humains ratifiées par l’Algérie, d’autant que le Hirak est béni et décrété journée nationale par le président Tebboune ».

Elle met « en garde contre toutes velléités de recours à la répression et l’utilisation de la force, d’ailleurs injustifiée contre le Hirak pacifique » et « interpelle les pouvoirs publics à garantir la sécurité et le bon déroulement des manifestations publiques pacifiques de célébration du deuxième anniversaire du Hirak. »

La LADDH appelle en outre « la population à demeurer dans le strict cadre pacifique, à faire échec à toute tentation de dérapage ou de déviation de son Hirak et à respecter les consignes de prévention sanitaire contre la Covid-19. »

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