Le président de la LADDH, Me Noureddine Benissad, a estimé ce mardi 7 janvier que la remise en liberté de Kaddour Chouicha, syndicaliste et responsable du bureau d’Oran de la ligue, par la Cour d’Oran est une « réparation de son incarcération et une victoire de la justice sur l’arbitraire ».
« Le délit d’opinion doit être banni et aucune personne ne doit être inquiétée pour avoir exprimé une opinion. Exprimer une opinion n’est ni un délit, ni un crime », souligne l’avocat dans un communiqué.
« Les mesures d’apaisement n’auront de sens qu’en respectant ce principe, en arrêtant la campagne d’arrestations contre les droits de manifester, de circuler, de s’exprimer pacifiquement et de libérer tous les détenus d’opinion », soutient-il.
Kaddour Chouicha avait été condamné par Le tribunal correctionnel d’Oran, la veille de l’élection présidentielle, à une année de prison ferme et 10 000 de dinars d’amende pour « outrage et violence à fonctionnaires et institutions de l’État, offense au président de la République et exposition au regard du public de documents de nature à nuire à l’intérêt national ».