La langue arabe occupe la troisième position parmi les langues dont la langue française a le plus emprunté, révèle Le Figaro dans un article consacré au livre Nos ancêtres les Arabes, ce que notre langue leur doit.
Écrit par Jean Pruvost, professeur de lexicologie et d’histoire de la langue française, l’ouvrage présente et retrace l’histoire des emprunts de la langue française à l’arabe dans différents champs lexicaux, et dissèque quatre cents termes.
« De la tasse de café à l’orangeade, de la jupe de coton au gilet de satin, de l’algèbre à la chimie ou aux amalgames, à propos de la faune, de la flore, des arts, des parfums, des bijoux, de l’habitat, des transports ou de la guerre, nous employons chaque jour des mots empruntés à l’arabe », écrit Pruvost dans son livre. « Dès lors, on comprend aisément que la langue arabe vienne en troisième position parmi les langues à laquelle le français a le plus emprunté, tout juste après la langue anglaise et la langue italienne », ajoute-t-il.
Ainsi, au-delà des mots prévisibles tels que toubib, baraka, sarouel, taboulé, nabab ou kebab, de nombreux mots tels que truchement, abricot, mohair, chiffre, épinard, civette, amiral, algorithme ou encore arsenal trouveraient également leur origine dans la langue arabe. Composé de six chapitres, l’ouvrage « nous convie à un formidable voyage au cœur de l’Histoire et de la langue », conclut Le Figaro.