Une nouvelle marque automobile chinoise débarque en Algérie. Après Chery, Geely, Jac, c’est au tour de Jetour de mettre ses pieds sur le marché algérien.

Quatorze mois après la levée effective de l’interdiction d’importer des voitures neuves, l’offensive chinoise se poursuit en Algérie.

Samedi, Anis Benhamadi, PDG de Revolva Algérie, son représentant local, a dévoilé les modèles qu’elle va commercialiser sur le marché algérien et le lancement d’une usine d’assemblage de la marque à Bordj Bou Arreridj d’où sortira son premier véhicule assemblé en Algérie en décembre 2025.

La marque que représente Revolva Algérie a choisi la même ville que sa maison mère Cherry pour construire son usine de montage en Algérie.

Fondée en 2018, Jetour appartient au constructeur Cherry qui est déjà présent en Algérie depuis le 9 novembre dernier.

En attendant le démarrage de la production de son usine à Bordj Bou Arreridj, Jetour va proposer des modèles SUV avec des prix qui démarrent de 2,999 millions de dinars. Le premier est le Jetour X70 avec quatre finitions.

Jetour Algérie : des SUV à partir de 2,999 millions de dinars

La première à 2,999 millions de dinars pour la version Comfort, la deuxième dite Luxury à 3,45 millions de dinars. Pour un plus d’argent, le client algérien peut s’offrir le Jetour X70 Plus Comfort à 4,25 millions de dinars et le Jetour X70 Plus Luxury pour 4,95 millions de dinars. Pour le même prix, le client peut opter pour le SUV urbain Jetour Dashing.

Dans son catalogue, la marque chinoise propose aussi le SUV Jetour X90 Plus (7 places) à partir de 5,3 millions de dinars et le Jetour T2 qui s’affiche au prix de 9,7 millions de dinars, soit le modèle le plus cher de la gamme destinée au marché algérien.

L’arrivée de Jetour survient dans un contexte de relance du marché algérien de l’automobile après trois ans de fermeture totale où les prix de l’occasion ont atteint des pics historiques.

Marché automobile algérien : un déficit de plus d’un million de véhicules

Avec l’arrivée massive des marques chinoises en Algérie, les prix des véhicules neufs devraient baisser et l’offre de voitures augmenter considérablement sur le marché.

Selon les spécialistes, l’Algérie présente un déficit d’un million de véhicules à combler en raison du blocage des importations pendant des années, et la fermeture en 2020 des usines d’assemblage de plusieurs marques comme Kia, Hyundai, Volkswagen et Renault qui étaient présentes dans le pays.

Pour combler ce déficit, l’Algérie a rouvert, en mars 2023, son marché aux importations des véhicules neufs et autorisé des constructeurs comme Fiat à ouvrir des usines d’assemblage sur son territoire.

Malgré ces mesures, les tensions demeurent sur le marché automobile et les importations effectuées depuis mars 2023 (159.000 unités) demeurent insuffisantes par rapport à la demande du marché.