Sa mort avait plongé l’Algérie dans l’émoi. La petite Nihal Si Mohand, retrouvée morte en juillet 2016 après une disparition de 15 jours dans la région des Ouacifs (sud de Tizi-Ouzou), a été « enlevée puis assassinée », ont confirmé les enquêteurs de l’Institut national de criminologie et de criminalistique de Bouchaoui.
Selon le chef du groupement de gendarmerie de la wilaya de Tizi-Ouzou, le colonel Idir Mahmoudia, qui s’exprimait ce lundi en marge de « portes ouvertes » sur la gendarmerie, « la piste de la disparition a été définitivement écartée suite aux analyses effectuées dans le cadre de l’enquête et les recherches minutieuses menées depuis la mort de la fillette confirmée par le procureur de la République près du tribunal de la localité d’Ouacifs, le 03 août 2016 ».
Les premiers résultats de l’enquête, jugée « complexe », « seront divulgués dans les prochains jours », a-t-il annoncé, mais sans avancer de date précise, rapporte l’agence officielle.
Des milliers de personnes avaient accompagné la dépouille de la petite Nihal lors de ses funérailles au cimetière d’Ain Beida d’Oran en août 2016. Plusieurs personnalités dont Ahmed Ouyahia avaient appelé depuis à l’application de la peine de mort à l’égard des kidnappeurs d’enfants.