Le Collectif des dynamiques de la société civile pour une transition démocratique et pacifique, qui est composé de nombreuses organisations syndicales, associatives, de personnalités politiques et de militants des droits de l’Homme a répondu ce samedi à l’appel au dialogue lancé, jeudi, par Abdelkader Bensalah.
Lors d’une réunion de préparation de la conférence nationale de ces dynamiques, Sadek Dziri, président de l’Unpef (Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation) a affirmé : « Personne n’ignore qu’il (Bensalah) est un des trois B rejetés par le peuple et dont le départ est demandé par le Hirak ».
Cette réponse n’est toutefois pas un non définitif à l’appel de Bensalah. « Le dialogue, qui a une valeur civilisationnelle indéniable, n’est rejeté par personne et personne ne nie que c’est la meilleure solution pour sortir des crises », a poursuivi M. Dziri, avant de poser une série d’interrogations : « Avec qui allons-nous dialoguer? Avec les B rejetés par le peuple? Quel sera le contenu de ce dialogue ? Comment sera-t-il organisé ? À quoi pourra-t-il mener ? ». Sans apporter une réponse claire, M. Dziri a ajouté : « Nous allons commencer par un dialogue interne, entre nous, pour sortir avec des propositions ». Pour lui, ce dialogue interne permettra aussi de « trouver ces mécanismes » par lesquels le dialogue avec le pouvoir pourra se faire.