search-form-close
« La république des copains » : les choix incompréhensibles de Belmadi

« La république des copains » : les choix incompréhensibles de Belmadi

Les langues commencent à se délier après l’entrée ratée de l’équipe d’Algérie de football face à l’Angola (1-1) lundi 15 janvier en CAN 2023 qui se déroule en Côte d’Ivoire (13 janvier – 11 février). Des journalistes et analystes contestent ouvertement les choix du sélectionneur Djamel Belmadi.

Lundi 15 janvier, l’Algérie a été tenue en échec par l’Angola (1-1), au terme d’un match où les Algériens ont montré deux visages, un sublime en première mi-temps, et un autre méconnaissable après la pause.

Sur RMC, l’éditorialiste franco-algérien Walid Acherchour n’y est pas allé par trente-six chemins pour désigner le responsable du recul du niveau des Verts : Djamel Belmadi, par ses « choix soit inexistants, soit tardifs soit incompréhensibles » et sa « république des copains ».

Pour Acherchour, la prestation de l’équipe d’Algérie en deuxième mi-temps face à l’Angola n’est pas une surprise, car elle a un effectif qui « pioche » et « se cherche » physiquement. Or, l’aspect athlétique est très important dans une CAN à cause de la chaleur et de l’humidité, élevées en Côte d’Ivoire en cette période de l’année.

Le journaliste franco-algérien a par ailleurs qualifié le coaching de Belmadi lors du match de lundi, de « pilotage automatique ». « Je ne comprends pas le fait d’être têtu sur certains choix », dit-il, reprochant au sélectionneur d’avoir laissé sur le terrain les joueurs d’un milieu qui « ne fonctionnait pas ».

Un journaliste franco-algérien met en garde Belmadi : « Attention au mur ! »

En évoquant « la république des copains », Acherchour cite le cas de Ryad Mahrez qui « malheureusement ne peut pas sortir même s’il ne fait pas un bon match ». Arrivé en surpoids à la CAN 2023, le capitaine des Verts n’a rien montré face à l’Angola. Il a cristallisé les critiques après la prestation en demi-teinte de l’équipe nationale.

« Adam Ounas qui est rentré a été obligé de jouer à gauche, parce que Ryad Mahrez doit jouer », accuse-t-il.

Pendant le match face à l’Angola, le journaliste de RMC assure qu’il n’a pas vu de « palettes techniques ». Il va plus loin et déclare que depuis 2019 « et ses échecs à répétition », Djamel Belmadi « amène de l’anxiété, de la peur, de la frilosité dans le groupe quand ça se passe mal et ça commence à devenir récurrent ».

Pour lui, le match face à l’Angola a constitué un « gros avertissement » avant celui face au Burkina Faso samedi 20 janvier à 15 h 00, pour ne pas répéter les deux dernières « catastrophes » de la CAN 2021 où l’Algérie a été éliminée au premier tour et du match qualificatif pour le mondial 2022 perdu face au Cameroun à Blida.

Et au journaliste de lancer son propre avertissement : « Attention Djamel, je ne comprends plus ton immobilisme, je ne comprends plus ta gestion des cadres. Tu veux encore mourir avec tes idées, avec tes hommes, attention au mur, parce que je commence à avoir peur ».

  • Les derniers articles

close