La réunion de préparation de la Conférence nationale de la société civile, prévue ce samedi 8 juin à Alger, s’est achevée sans accord, a-t-on appris des organisateurs.
« Les discussions autour d’une feuille de route consensuelle vont se poursuivre. La réunion est ouverte, nous allons nous rencontrer cette semaine », affirme à TSA Abdelouahab Fersaoui, président du RAJ, l’une des associations qui composent les trois dynamiques de la société civile, sans donner plus de détails. « Le débat reste ouvert pour trouver une solution consensuelle », se limite-t-il à dire.
Selon nos sources, les discussions entre les deux grandes tendances de la société civile ont buté sur la définition des mécanismes de la transition. « Il y a deux groupes, chacun a avancé ses arguments, mais aucun n’a pu convaincre l’autre », explique un participant sous couvert de l’anonymat.
Le premier groupe prône une transition démocratique avec l’élection d’une assemblée constituante, et l’autre soutient la proposition du pouvoir d’aller directement et rapidement vers une élection présidentielle. « Il n’y a pas eu d’accord sur les mécanismes de la transition », constate un participant à la réunion qui s’est déroulée à huis clos.
Le semi-échec de la réunion de ce samedi pourrait repousser la date de tenue de la Conférence nationale civile, qui est prévue le 15 juin.