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La Suisse rejette le soutien aux vaches à cornes

La Suisse rejette le soutien aux vaches à cornes

Les électeurs suisses ont voté dimanche contre l’initiative populaire dite « des vaches à cornes » qui prévoyait d’accorder des subventions aux éleveurs qui préserveraient les cornes de leur bétail, selon de premières estimations.

Conduite par Armin Capaul, un éleveur écologiste devenu star médiatique en Suisse, cette consultation autour du sort des cornes de l’animal quasi-emblème du pays avait beaucoup fait parler d’elle mais le oui n’a recueilli que 47%, selon les estimations fournies à la mi-journée par l’institut de sondage gfs.bern.

Les électeurs suisses ont en revanche voté en faveur d’un renforcement des capacités de surveillance des assurances santé pour empêcher les fraudes, dans une autre consultation fédérale.

Selon gfs.bern, quelque 67% ont ainsi voté en faveur du texte de loi intitulé « base légale pour la surveillance des assurés » qui prévoit une extension des prérogatives des assurances pour se prémunir contre les resquilleurs, et notamment la possibilité d' »observations secrètes » dans le cas d' »indices concrets de perceptions indues ».

« Ce que les Suisses ont voulu démontrer, c’est que la solidarité sociale, c’est très important mais qu’on doit se sentir absolument responsable », a déclaré sur la chaîne publique RTS Benjamin Roduit, du Parti Démocrate-chrétien (PDC), un des chefs de file de la campagne en faveur du oui à l’initiative sur la surveillance des assurés.

Enfin, un troisième texte, proposé par l’UDC (Union démocratique du centre, droite populiste), et qui visait à imposer une suprématie de la Constitution suisse sur les traités internationaux signés par la Confédération a été rejeté.

Cette initiative intitulée « le droit suisse au lieu des juges étrangers (initiative pour l’autodétermination) qui prévoyait d’adapter voire de dénoncer les « obligations de droit international » si elles n’étaient pas conformes à la Constitution helvétique, n’a recueilli que 33% de votes favorables.

« C’est une grosse défaite », a admis Céline Amaudruz, vice-présidente de l’UDC. « Il faut savoir gagner avec modestie et perdre avec le sourire, c’est une occasion perdue, nous devons en prendre acte et continuer à nous battre, c’était clairement une mauvaise campagne », a-t-elle ajouté.

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