Société

L’affaire Imane Khelif s’étend à une boxeuse marocaine, Libye, Maroc, Algérie…Les 4 infos à retenir

·        Campagne contre Imane Khelif : pointée du doigt, une boxeuse marocaine dépose plainte

·        Le spectre de la guerre civile plane à nouveau en Libye

·        Présidentielle en Algérie : Brahim Merad mis en congé spécial

·        Maroc : le secteur de la restauration aux abois

Affaire Imane Khelif : une boxeuse marocaine dépose plainte

La boxeuse algérienne Imane Khelif qui est au cœur d’enjeux géopolitiques mondiaux, va défier ce vendredi 9 août à partir de 21h51 (heure algérienne, 22h51 heure de Paris), la Chinoise Yang Liu en finale du tournoi de boxe féminin des JO de Paris 2024.

Imane Khelif vise la médaille d’or et elle a les moyens de la décrocher, malgré la campagne haineuse dont elle fait l’objet depuis le début des JO 2024. Son affaire s’est même invitée au Conseil de sécurité de l’ONU où le représentant de la Russie a évoqué son cas, mais il a été corrigé par son homologue algérienne.

La polémique suscitée par les accusations proférées contre Imane Khelif ont pris de l’ampleur et la boxeuse marocaine Oumayma Belahbib, membre de la Fédération internationale de boxe (IBA), s’est retrouvée dans l’œil du cyclone.

Accusée sur les réseaux sociaux, d’être parmi les instigateurs de la campagne contre Imane Khelif, elle a déposé plainte, ce mercredi 7 août, pour « cyberharcèlement », « insultes », « menaces de mort » et « diffamation », selon le Parisien.

Cette boxeuse a été pointée du doigt par les soutiens de Khelif pour son appartenance à l’IBA qui est à l’origine de la campagne odieuse contre l’Algérienne. C’est cette fédération qui a exclu Imane Khelif de la finale des championnats du monde de boxe en 2023, la privant d’une médaille, et ce pour des « raisons médicales ».

L’IBA est revenue à la charge durant les JO 2024 pour réitérer ses accusations contre l’Algérienne qu’elle accuse d’être un homme, mais le CIO qui a exclu cette association de l’organisation des Jeux a maintenu son soutien à Imane Khelif.

La Libye : le spectre de la guerre civile plane à nouveau

La Libye va-t-elle replonger à nouveau dans la guerre civile ? Des mouvements des troupes du maréchal Haftar qui contrôle l’est du pays, vers les régions du sud-ouest qui sont sous contrôle du Gouvernement d’union nationale (GNU)  Abdelhamid Dbeibah, font craindre le pire d’un retour de la guerre civile, après quatre ans de cessez-le-feu.

Le GNU qui est reconnu par l’ONU a ordonné à l’armée d’être en alerte et de se tenir prête à « repousser toute éventuelle attaque” dans le sud-ouest, a indiqué la chaîne Libya al-Ahrar., citant une source au sein de l’état-major de l’armée libyenne.

Les forces pro-Haftar viseraient la prise de l’aéroport stratégique de Ghadamès qui est situé à la frontière de la Libye, de l’Algérie et de la Tunisie, et qui est aujourd’hui sous le contrôle de l’armée libyenne.

Présidentielle en Algérie : Brahim Merad en congé spécial pour s’occuper de la campagne de Tebboune

Le ministre de l’Intérieur Brahim Merad, qui a été désigné directeur de campagne du candidat aux présidentielles 7 septembre Abdelmadjid Tebboune, a été mis en congé spécial du 14 août au 3 septembre, selon un décret présidentiel paru jeudi au Journal officiel.

Cette décision a été prise pour permettre à Brahim Merad de s’occuper de la campagne électorale du président sortant Abdelmadjid Tebboune.

Jeudi, la direction de la campagne électorale du candidat Tebboune  a publié un communiqué dans lequel elle “se démarque de tout acte ou activité » qui lui sont imputés, « notamment les opérations de collecte de fonds à quelque titre que ce soit, au profit de la campagne électorale du candidat indépendant ».

Maroc : la crise s’aggrave dans le secteur de la restauration

Au Maroc, le secteur de la restauration, pilier du tourisme, ploie sous la flambée des prix. La fédération nationale des propriétaires des cafés et restaurants au Maroc a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme en cette fin de semaine, à cause de la hausse des prix des matières premières.

Elle a fait part d’une hausse de 100% du prix du café en trois mois. Les prix de la viande rouge ont flambé, passant de 60 à 140 dirhams. Le poulet est passé de 11 à 28 dirhams alors que l’huile d’olive est devenu un produit de luxe, passant de 25 à 110 dirhams (10 euros), selon les médias marocains.

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