Après une année 2021 marquée par des pénuries, des tensions et des hausses des prix des produits de consommation, l’année 2022 commence pour les Algériens sur fond de crise de l’huile de table et du lait en boite.
Le problème de l’huile de table, produit en quantités suffisantes, est lié à la distribution chaotique de ce produit subventionné de large consommation, avec notamment des commerçants qui rechignent à le commercialiser et des consommateurs qui l’achètent massivement, par craintes de pénuries.
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Le premier ministre Aïmene Benabderrahmane promet un « retour à la normale » dans les prochains jours. En attendant, une autre crise est en train de prendre de l’ampleur : celle du lait UHT emballé dans les boîtes tétra pak.
Hausse des prix
Cette fois, le problème du manque de ce produit dans les commerces est causé par la suspension, pendant quelques mois en 2021, de l’importation de la poudre de lait. Résultat : des usines comme Tchin-Lait, plus grand producteur de lait en boîte, ont arrêté de produire, après avoir épuisé leurs stocks de matière première.
Dans les magasins d’Alger, le lait en boite n’est pas en rupture totale. Il est disponible dans certains magasins, mais son prix s’est envolé. Le lait de la marque Soummam se vend à 125-130 dinars la boite contre 100 dinars l’unité, avant la crise. Les commerçants justifient cette hausse par l’augmentation du prix du lait en boîte chez les grossistes.
Pour le lait Candia, qui est produit en Algérie par Tchin-Lait, il est en revanche introuvable dans les magasins. Ce produit devrait retrouver sa place dans les étals des supérettes du pays vers la fin du mois de janvier, avec la reprise de la production dans les usines de Tchin-Lait, a indiqué jeudi le patron de cette entreprise privée à TSA.