L’Algérie a réduit sa production de pétrole dans une fourchette oscillant entre 24.000 et 25.000 barils par jour au 1er janvier 2019 dans le cadre de l’accord Opep-non Opep signé en décembre dernier, a indiqué ce lundi 14 janvier le vice-président de l’exploration et de la production de Sonatrach, Salah Mekmouche.
Avant la mise en œuvre de cet accord, la production de l’Algérie était de 1,08 million de barils par jour, a indiqué à la presse M. Mekmouche, cité par l’agence officielle.
L’Opep et les pays producteurs de pétrole non membres de l’Opep ont conclu un accord en décembre dernier à Vienne, qui prévoit une réduction collective de la production de brut de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2019 pour une période initiale de six mois.
En vertu de cet accord, les pays de l’Opep doivent réduire leur production de 800.000 barils par jour contre 400.000 barils par jour pour les pays producteurs non membres de l’Opep.
Samedi, le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis, Souhaïl al Mazroueï, a annoncé s’attendre à ce que le cours moyen du pétrole oscille autour de 70 dollars le baril cette année, dans un contexte de réduction globale par l’Opep+ de la production de pétrole en 2019, selon plusieurs agences de presse.
Et récemment, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Faleh, a indiqué que l’Arabie saoudite réduira en janvier ses exportations de pétrole de 10% par rapport à novembre afin de stabiliser les prix.
Pour sa part, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a indiqué que la Russie a commencé à réduire davantage sa production de pétrole et le niveau de réduction pourrait atteindre 50.000 barils par jour d’ici la fin janvier, sachant que le niveau actuel de réduction de la production de pétrole de son pays a dépassé les 30.000 barils par jour.