L’Algérie autorise l’importation des équipements agricoles y compris les tracteurs de moins de cinq ans. La décision a été prise par le président de la République Abdelmadjid Tebboune lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce dimanche 2 octobre.
Initialement prévu au cours du conseil des ministres de ce dimanche 2 octobre, l’examen du projet de loi de finances pour 2023 a été remis à la semaine prochaine, indique un communiqué de la présidence de la République.
| Lire aussi : Cultures stratégiques : l’Algérie lance un appel à investir dans le sud
La réunion de ce dimanche, présidée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a été consacrée à l’examen de plusieurs autres dossiers, sur lesquels le chef de l’État a donné de nombreuses instructions et orientations.
| Lire aussi : Agriculture : l’Algérie face à des choix stratégiques
Concernant la loi de lutte contre les infractions sur la législation de change et le transfert d’argent de et vers l’étranger, le président a estimé que ce genre d’infraction et l’atteinte à l’économie nationale constituent des « crimes » et « non des délits » et appellent les sanctions les plus sévères.
Le secteur de l’agriculture a pris une large part des travaux du conseil des ministres et le président de la République a annoncé plusieurs décisions, parmi lesquelles l’autorisation de l’importation de tous types d’équipements agricoles ainsi que leurs pièces de rechange, que ce soit par les particuliers ou les sociétés.
L’Algérie autorise l’importation des tracteurs agricoles usagés
Les tracteurs agricoles de moins de 5 ans d’âge sont également autorisés à l’importation, jusqu’à ce qu’il y ait un équilibre entre la production nationale et l’importation de ce type d’engins.
Autres décisions prises, l’intensification du contrôle des forages anarchiques et l’encouragement de l’investissement des jeunes dans la filière des huileries et des pressoirs de graines oléagineuses.
Le chef de l’État a aussi ordonné d’adopter une approche scientifique et moderne dans l’agriculture ainsi que de nouvelles techniques dans la réalisation d’espaces de stockage des produits agricoles.
Dans le secteur des transports, le président de la République a ordonné au premier ministre de trouver les mécanismes adéquats pour la création d’une autorité portuaire pour mieux situer les responsabilités et pour une meilleure gestion.
L’autre secteur abordé est celui de l’enseignement supérieur. Le chef de l’État a réitéré ses instructions pour plus d’orientation vers les filières scientifiques, mathématiques et technologiques.
Enfin, le Conseil des ministres a donné son accord de principe pour un projet d’alimentation en eau potable des habitants de Béchar Kenadsa et Abdla, dans le sud-ouest du pays.