L’Algérie a condamné dans « les termes les plus forts », les attaques terroristes perpétrées, les mardi 2 et jeudi 4 novembre, contre des civils et des militaires dans l’ouest du Niger, a indiqué ce samedi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ces attentats ont eu lieu respectivement dans la commune de Banibangou, dans la zone des « trois frontières » située dans la région de Tillabéri et dans la commune de l’Anzourou, dans l’Ouest du Niger, près de la frontière malienne, qui ont causé des dizaines de morts et blessés.
L’Algérie a réitéré sa « pleine solidarité avec le Gouvernement et le peuple nigérien frère », et exprimé son « ferme attachement à la préservation de la stabilité du Niger et l’assure de son plein appui dans la lutte commune contre le terrorisme. »
L’Algérie est « convaincue que le Gouvernement et le peuple nigériens sauront surmonter cette épreuve difficile et poursuivre l’œuvre prometteuse de développement dans laquelle ils se sont investis », ajoute le même communiqué.
« Ces attaques criminelles répétées, qui prennent les caractéristiques avérées de crimes contre l’humanité, préoccupent profondément l’Algérie qui appelle à une réaction ferme et efficace de la part de l’Union Africaine, ainsi que de la Communauté internationale dans son ensemble », a indiqué le département de Ramtane Lamamra.
« C’est donc fortement consciente de ces dangers et de l’impérieuse nécessité d’y faire face solidairement » que l’Algérie souligne « l’urgence d’une mobilisation accrue contre ce fléau, notamment en renforçant et en adaptant aux nouvelles menaces dont le terrorisme est porteur les nombreux instruments ainsi que l’architecture de paix et de sécurité que nos pays respectifs, les Communautés économiques régionales, les mécanismes régionaux et notre Organisation continentale ont mis en place », a conclu le MAE.