Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé dimanche après-midi à Alger, dans le cadre d’une visite d’État de trois jours en Algérie. Il a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport d’Alger par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Tous les hauts responsables de l’État algérien étaient présents pour accueillir Mahmoud Abbas : le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, le Premier ministre Aimene Benabderrahmane, le Général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), et les membres du gouvernement.
Les deux présidents ont écouté les hymnes nationaux des deux pays, puis ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs, au moment où les 21 coups de canon retentissaient en l’honneur de l’invité de marque de l’Algérie.
21 coups de canon
Au salon d’honneur, l’accueil a été effectué en présence de membres des gouvernements des deux pays, ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie.
Selon le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyadh Al-Maliki, la préparation du prochain sommet de la Ligue arabe qui se déroulera en mars prochain en Algérie, est au cœur de cette visite.
« Cette visite intervient pour parachever la coordination entre l’État de Palestine et l’Algérie afin d’inscrire la cause palestinienne comme le point central de l’ordre du jour de la réunion de ligue arabe », a-t-il dit dans une déclaration à la Radio algérienne.
Riyad Al-Maliki a indiqué également que « plusieurs questions seront abordées lors de cette visite ». « Le président palestinien discutera, avec les dirigeants algériens, des développements de la cause palestinienne, des violations israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa et aussi de la colonisation israélienne », a-t-il ajouté.
Cette visite d’État du président Abbas en Algérie, la première du genre depuis plusieurs années, survient dans un contexte de fortes tensions entre Alger et Rabat. L’Algérie accuse le Maroc d’actes hostiles et d’agressions avec le soutien de son nouvel allié Israël.
