L’Algérie a annoncé lundi avoir détruit ce qui restait de son stock de mines antipersonnel, dix mois après avoir achevé le déminage de l’ensemble de son territoire.
Quelque 5 970 mines antipersonnel ont été détruites lors d’une cérémonie à Djelfa, a indiqué le ministère de la Défense.
L’Algérie avait annoncé en février avoir achevé le 1er décembre le déminage de son territoire, avec la destruction d’environ neuf millions de mines antipersonnel, posées par la France pendant la guerre d’indépendance. Le pays avait ratifié en 2000 la convention d’Ottawa sur l’interdiction, l’emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel.
Selon le vice-ministre de la Défense Ahmed Gaïd Salah, le “fléau (des mines) a fait 7 300 victimes civiles, dont 4 830 durant la guerre et 2 470” après l’indépendance du pays.
L’Algérie a commencé à déminer son territoire en 1963 mais ce n’est qu’en 2007 que Paris a officiellement remis à Alger les plans des mines placées par l’armée française aux frontières est et ouest du pays durant la guerre.