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L’Algérie développe avec l’OTAN une nouvelle technologie d’imagerie

L’Algérie et l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) ont inauguré ce lundi 17 mai une nouvelle technologie d’imagerie permettant de mieux détecter des matériaux dangereux, annonce l’Otan dans un communiqué

Il s’agit de la première technologie d’imagerie térahertz développée pour l’Afrique du Nord, dans le cadre du programme pour la science au service de la paix et de la sécurité de l’Otan. Ce système de scanner a été développé par des experts en provenance d’Algérie, de France et de Suède.

« Renforcer l’appareil de sécurité et de défense de l’Algérie »

« La réalisation de ce projet remarquable souligne l’importance des partenariats, qui sont l’une des grandes forces de notre Alliance », a affirmé dans ce contexte Alexandre Escorcia, représentant adjoint de la France au sein de l’Otan.

« Une priorité de notre coopération avec l’Otan consiste à renforcer et moderniser l’appareil de défense et de sécurité de l’Algérie, et le développement du potentiel scientifique, technique et technologique, notamment à travers la formation, l’échange d’expériences, les bonnes pratiques et la recherche scientifique », a souligné pour sa part Mohamed Haneche, ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, cité par le communiqué de l’Otan.

Ce premier projet de coopération scientifique entre l’Otan et l’Algérie a été lancé en octobre 2017. Depuis, des chercheurs de l’Université Savoie Mont Blanc (France), de l’École Militaire Polytechnique (Algérie) et de l’Institut royal de technologie (KTH, Suède) ont coopéré pour concevoir et développer ce système d’imagerie et de détection térahertz.

Un prototype de cette technologie a ensuite été établi à l’École Militaire Polytechnique algérienne pour tester ses applications dans le monde réel. Selon l’Otan, les capacités de scanner de cette technologie pourraient contribuer à la lutte contre le terrorisme et, grâce à des recherches supplémentaires, pourraient également être étendues à d’autres applications, telles que les scanners corporels et la surveillance de l’environnement, précise la même source.

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