L’Algérie a entamé mardi, et pour la quatrième fois de son histoire, son mandat de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, pour la période 2024-2025.
En guise de cérémonie inaugurale, les représentants permanents des cinq pays entrants au Conseil de sécurité ont procédé au placement des drapeaux nationaux de leurs pays respectifs au sein de la célèbre “Media Stakeout Area” -l’endroit dédié aux déclarations à la presse- devant l’entrée de la salle du Conseil de sécurité, selon le compte rendu de l’agence officielle APS.
A cette cérémonie officielle, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama a réaffirmé “l’engagement indéfectible de la diplomatie algérienne, sur les instructions du président de la République Abdelmadjid Tebboune, à contribuer activement à la promotion des valeurs de paix et des vertus du dialogue afin de surmonter les différends et de renforcer la coopération internationale”.
L’ambassadeur Bendjama a également souligné que, durant son mandat, “l’Algérie sera la voix des peuples opprimés et sous domination coloniale pour réaliser leur droit à l’autodétermination, et s’attellera à renforcer le multilatéralisme, à défendre les règles et principes du droit international, notamment le principe du règlement pacifique des conflits conformément à la charte des Nations unies”.
Le Représentant de l’Algérie a déploré la prolifération des menaces à la paix et à la sécurité internationales qui ont atteint leur paroxysme avec les ignobles crimes de guerre, commis depuis presque trois mois, contre le peuple palestinien sans défense.
Il a indiqué que “la question palestinienne sera la priorité absolue de notre pays au Conseil de sécurité et que l’Algérie œuvrera à mettre fin au génocide dont est victime le peuple palestinien tout comme elle exigera un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’engagement dans un processus de règlement pacifique”.
“Le moment est venu de donner au peuple palestinien les droits légitimes d’établir son Etat indépendant avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale”, a-t-il martelé.
Ainsi, pour la quatrième fois de son histoire, l’Algérie siègera au Conseil de sécurité jusqu’au 31 décembre 2025.
Une occasion renouvelée de s’appuyer sur son glorieux héritage, de réaffirmer les principes directeurs de sa diplomatie et de partager sa vision, son expérience et son approche constructive sur toutes les questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité. Notre pays entame son mandat dans un contexte géopolitique mondial en effervescence dont les enjeux sécuritaires nécessitent, plus que jamais, une action internationale intégrée, cohérente et coordonnée dont l’objectif premier serait d’asseoir une paix internationale juste et durable.
Dans ce contexte, le Conseil de sécurité, garant du maintien de la paix et de la sécurité internationales au titre de la Charte de l’ONU, est appelé à jouer un rôle déterminant qui est basé sur les valeurs du multilatéralisme et des règles et principes du droit international.