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L’Algérie fête son indépendance, Atal et l’OM, climat de « guerre civile froide » en France… Les dernières infos

L’Algérie fête son indépendance, Atal et l’OM, climat de « guerre civile froide » en France… Les dernières infos

Le logement et le football ont dominé la fête d’indépendance en Algérie, l’Iran élit un nouveau président, le retour de Youcef Atal en France compromis, climat de « guerre civile froide » en France… Les dernières infos ce samedi 6 juillet.

Algérie : une fête d’indépendance dominée par le logement et le football

Le logement a dominé la célébration de la fête d’indépendance ce vendredi 5 juillet en Algérie. Jeudi, le président Abdelmadjid Tebboune a lancé une vaste opération de distribution de plus de 250.000 logements à travers le pays.

Le lendemain, les inscriptions au nouveau programme AADL 3 ont été officiellement ouvertes. Le site Internet de l’Agence de développement du logement s’est retrouvé rapidement saturé en raison du nombre important de candidats.

De nombreux souscripteurs se sont plaints sur les réseaux sociaux et l’AADL rate une nouvelle fois son rendez-vous avec les demandeurs de location-vente. Cette situation pose la question de la capacité des sites Internet des institutions algériennes à faire face à de fortes demandes dans un laps de temps très court.

Outre le logement, la fête du 5 juillet a été marquée aussi par le football, avec l’inauguration du stade de Douera (Alger) et la finale de la Coupe d’Algérie entre le CRB et le MCA. La coupe est finalement revenue au Chabab qui a remporté la finale sur le score de 1-0 à l’issue d’un match de faible niveau qui n’a pas tenu ses promesses.

Climat de « guerre civile froide » en France

La campagne électorale pour le second tour des législatives françaises s’est achevée vendredi à minuit. Dimanche, les Français vont se rendre une seconde fois aux urnes pour élire les députés de l’Assemblée nationale.

L’enjeu est de taille. Il s’agit de donner ou non la majorité absolue pour le Rassemblement national (RN) qui est arrivé en tête du premier tour avec près de 30 % des suffrages exprimés.

Le parti d’extrême-droite est donné vainqueur par les sondages dimanche, mais sans majorité absolue. La campagne électorale a été marquée par une libération inédite de la parole raciste contre les immigrés et les musulmans en France.

« On vit actuellement une guerre civile froide », s’est inquiété l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, dans un entretien à Franceinfo. Cet imam originaire du Maroc a estimé qu’il « faut faire tout pour éviter une confrontation imbécile entre deux blocs, radicalisés et clivés. »

Au passage, Tareq Oubrou n’a pas manqué de marquer sa différence avec le recteur de la Grande mosquée de Paris, le Franco-Algérien Chems-Eddine Hafiz qui a appelé à maintes reprises à faire barrage à l’extrême-droite.

« En aucun cas, un religieux ne doit donner des consignes de vote », a-t-il jugé, en préférant fournir des « éléments de discernement », parce que, soutient-il, les « musulmans ne constituent pas un bloc politique ».

Iran : un réformateur remporte la présidentielle

L’Iran a un nouveau président de la République. Le réformateur Massoud Pezeshkian, 69 ans, a remporté le scrutin présidentiel organisé à la hâte après la mort du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère le 19 mai.

Le nouveau président iranien a battu son adversaire, l’ultraconservateur Saïd Jalili, lors du second tour des présidentielles, en recueillant 16 millions de voix contre 13 millions pour son concurrent sur 30 millions de bulletins dépouillés, selon les résultats officiels publiés samedi. Le taux de participation a atteint 49,8 %.

Député de Tabriz et chirurgien de formation, le nouveau président iranien a appelé à des « relations constructives » avec les États-Unis et l’Europe pour sortir l’Iran de son isolement, selon les comptes rendus des médias étrangers.

Youcef Atal à l’OM ? Le maire de Marseille met son véto

Le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, a pris position contre la venue de l’international algérien Youcef Atal à l’Olympique de Marseille.

Il a dit que le joueur n’a rien à faire à l’OM en raison de sa condamnation en France pour « provocation à la haine à raison de la religion ».

L’international algérien a été poursuivi pour avoir exprimé son soutien à Gaza en partageant, le 12 octobre dernier, une vidéo controversée où un prédicateur palestinien « implore Dieu à envoyer un jour noir sur les Juifs. »

Cette prise de position politique du maire de la deuxième plus grande ville de France compromet sérieusement le retour de Youcef Atal en Ligue 1 française qu’il a quittée en février dernier pour le championnat de Turquie.

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