Politique

L’Algérie juge « dangereuse » la division de la Libye

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réaffirmé ce jeudi la volonté de l’Algérie de résoudre le conflit libyen à travers le dialogue et le maintien de l’intégrité territoriale de la Libye, rapporte ce samedi l’agence de presse turque Anadolu.

« L’Algérie attend le retour de la paix et de la stabilité dès que possible en Libye en ce qui concerne l’intégrité et la légalité territoriales ainsi que les choix libres des Libyens. C’est ce que nous attendons et ce pour quoi nous travaillons », a déclaré M. Boukadoum dans un entretien accordé à l’agence de presse turque, rappelant que l’Algérie entretient de bonnes relations avec toutes les parties libyennes et a « un pied d’égalité avec tous les Libyens en matière de légalité ».

« Nous ne voulons pas séparer [les Libyens] ou prendre une position qui pourrait compromettre l’intégrité territoriale, l’avenir, la paix et l’unité de la Libye », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. « Nous espérons qu’il n’y aura pas de division et nous y travaillons », a-t-il affirmé en outre.

« La division de la Libye sera dangereuse pour tout le monde, en particulier pour les pays voisins », a estimé Sabri Boukadoum, réitérant que l’Algérie continue de travailler pour maintenir « l’intégrité territoriale, l’unité et la stabilité en Libye » car « celles-ci sont absolument essentielles pour nous ».

« Il ne peut y avoir de solution militaire en Libye », a-t-il également indiqué.

Le ministre des Affaires étrangères a également précisé que l’Algérie appelle à la désignation d’un émissaire de l’Onu dans les plus brefs délais suite à la démission de Ghassan Salamé. « Nous insistons sur la nomination d’un représentant spécial du secrétaire général dès que possible », a fait savoir M. Boukadoum.

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