L’Algérie a lancé un appel d’offres aux investisseurspour la construction de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 1000 MWc.
Dans le communiqué actant le lancement de cet appel d’offres, le ministère de la Transition énergétique précise que cette capacité est répartie sur le territoire national algérien en lots de 50 à 300 MWc chacun.
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Ces centrales seront réalisées clés en main par des entreprises appelées « Sociétés de projets » qui seront créés par des investisseurs intéressés par ce projet baptisé « Solar 1000 MW. »
L’entreprise publique Shaems, en charge de développer le programme algérien de transition énergétique, « s’associera dans ce projet avec l’investisseur retenu par une prise de participation au capital social des sociétés de Projet, soit seule, soit en association avec des entreprises publiques et /ou privées. Les centrales solaires photovoltaïques de chacun des Lots seront développées par la Société de Projet attributaire du lot concerné », indique le ministère.
La commercialisation de l’électricité produite par les futures centrales photovoltaïques du programme Solar 1000 MW « se fera à travers un contrat de vente et d’achat d’électricité (power purchase agreement PPA), conclu pour une durée d’exploitation de 25 ans pour chacune des centrales, entre la Société de Projet et l’Acheteur désigné », précise le ministère.
Les conditions de participation
Cet appel d’offres est ouvert aux investisseurs algériens et étrangers. Pour y participer, les premiers doivent notamment fournir une caution bancaire de 70 millions de dinars alors que les seconds sont obligés de présenter une caution de 500.000 dollars.
Pour candidater, les investisseurs doivent s’engager à respecter un « pourcentage minimum d’exigence de contenu local, par type de produit et de services locaux, mentionnés dans les documents de l’appel d’offres à investisseurs. » Un candidat doit aussi « justifier de références avérées dans le développement et le montage de projets de centrales de production indépendante d’électricité (mode IPP, notamment, de sources renouvelables) ».
Les investisseurs retenus seront « chargés du développement, du financement, de la conception, de la fourniture d’équipements, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance des centrales solaires photovoltaïques, de la réalisation des installations d’évacuation et de raccordement aux réseaux électriques des dites centrales ainsi que la commercialisation de l’électricité produite à partir de ces centrales et ce, conformément aux lois et règlementations en vigueur en Algérie ainsi qu’aux dispositions des documents contractuels. »