L’Algérie a décidé de plafonner ses importations de blé tendre à quatre millions de tonnes par an au lieu de 6,2 millions de tonnes, soit une réduction de 2,2 millions de tonnes.
La décision a été prise lors d’une réunion du gouvernement ce mercredi, selon un communiqué du Premier ministère. Elle rentre dans le cadre de l’amendement du décret exécutif relatif au prix de la farine.
« Cet amendement s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour préserver les devises et la réduction des importations algériennes de céréales, notamment de blé tendre. Des mesures qui ont permis de fixer les besoins réels du marché national du blé tendre, à 4 millions de tonnes au lieu de 6,2 tonnes importées chaque année », explique le gouvernement.
Pour le Premier ministre Nourredine Bedoui, « l’objectif de ce texte est d’éliminer les pratiques illégales de détournement des produits subventionnés et de maintenir les mêmes niveaux de prix appliqués actuellement tout en assurant la transparence de leur accès aux citoyens et aux familles. »