L’Algérie a exprimé, ce mardi, son « ferme rejet » de toute action visant à changer le gouvernement au Mali par la force. Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie appelle les acteurs maliens à privilégier le dialogue pour un déroulement paisible de la transition.
« L’Algérie suit avec une très grande préoccupation les derniers développements intervenus en République du Mali et souligne son ferme rejet de toute action de nature à consacrer un changement de Gouvernement par la force, en violation du principe cardinal de l’Union Africaine en la matière », souligne, le ministère des Affaires étrangères.
L’Algérie lance un appel « à tous les acteurs concernés à faire preuve d’un sens de responsabilité et à privilégier le dialogue afin de préserver le déroulement paisible et pacifique de la transition et de maintenir la paix et la stabilité dans le pays », précise le communiqué.
La situation est tendue au Mali depuis l’annonce, lundi, du nouveau gouvernement. Le président et le premier ministre de la transition, Bah Ndaw et Moctar Ouane, ont été conduits, sous la contrainte, par des soldats au camp militaire de Kati, près de Bamako.
Dans ce contexte, « l’Algérie réaffirme son soutien aux autorités maliennes de transition, sous le leadership du Chef de l’État M. Bah N’Daw » et rappelle « qu’elle n’a cessé d’apporter un appui multiforme en vue d’aboutir au retour définitif de l’ordre constitutionnel, sur la base des engagements souscrits aux termes de la Charte de transition adoptée le 12 septembre 2020, et entérinée par l’ONU, l’UA et la Cédéao », ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères.