Ils l’ont fait avec brio et courage. Les Verts sont sur le toit du monde arabe. Au bout d’une finale indécise, l’Algérie a dominé la Tunisie sur le score de 2-0.
Sans surprise, ce derby maghrébin entre deux équipes qui se connaissent bien a tenu ses promesses : engagement, intensité, occasions, suspense et buts.
Moins frais physiquement que leurs homologues Tunisiens pour avoir disputé deux prolongations de plus contre le Maroc en quarts et le Qatar en demi-finale, les Verts ont misé sur ce qu’ils savent faire de mieux : cadenasser la défense, faire la différence dans les duels et procéder en contre rapides.
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Une recette qui a marché. En première période, les Tunisiens se sont de suite montrés dangereux. Sur un centre de la gauche, M’bolhi, archi battu, est sauvé par sa barre transversale, après une reprise de la tête de Bilel Ifa, oublié par la défense algérienne (14e). Moins de cinq minutes après, la Tunisie est à nouveau dangereuse.
À l’entrée de la surface, Naïm Sliti déclenche une grosse frappe enroulée que M’bolhi détourne avec brio en corner. La riposte algérienne n’allait pas tarder. Sur un débordement de Belaili côté droit, il sert idéalement Meziani dans la surface. Seul face au gardien, l’ailier algérien rate lamentablement un but tout fait. La tension monte sur le terrain.
Première mi-temps tendue
Cinq minutes après le ratage de Meziani, les esprits s’échauffent, après une faute sur Benlamri. Bounedjah s’écroule par terre et se plaint d’avoir été frappé par un joueur tunisien. L’arbitre intervient et avertit Youssef Msakni (Tunisie), Seifeddine Jaziri (Tunisie) et Baghdad Bounedjah (Algérie). Puis les Algériens ne profitent pas d’un cafouillage dans la défense tunisienne pour ouvrir le score (41e).
La première mi-temps se termine sur un score vierge et à égalité en nombres d’occasions de marquer. Même scénario en seconde mi-temps, avec moins d’intensité et d’engagement dans le jeu, de part et d’autre. Le fair-play règne à nouveau sur le terrain, après une première période tendue. Les deux équipes se sont créées des occasions, mais sans parvenir à faire la différence.
Le match se termine sur le score de 0-0 à l’issue du temps réglementaire. Épuisés par leur débauche d’énergie durant les précédents matchs, les Verts ne baissent pas les bras. Sur un contre rapide, Amir Sayoud fusille le gardien tunisien d’un tir puissant de l’extérieur de la surface (96e).
L’Algérie ouvre le score, et contrairement au match contre le Qatar, les camarades de M’bolhi ne reculent pas. En face, les Tunisiens tentent de revenir au score et ratent au moins deux occasions de niveler la marque. Mais ce soir les dieux du stade étaient avec l’Algérie.
Dans les derniers instants du temps additionnel des prolongations, Brahimi inscrit le deuxième but dans les bois vides du gardien tunisien monté pour prêter main forte à ses camarades après un corner. L’Algérie remporte, pour la première fois de son histoire, le Mondial arabe de football.
