L’Algérienne des eaux (ADE) va rationner la distribution d’eau potable, en raison du stress hydrique qui frappe l’Algérie à cause de la faiblesse des précipitations.

« Une réduction des plages horaires de distribution s’impose, sauf reconstruction et atteinte d’une situation améliorée par des précipitations jusqu’à mai prochain », a déclaré ce lundi le DG de l’ADE Hussein Zair sur la Chaîne III de la Radio nationale. « Il y va de notre sécurité alimentaire de préserver cette denrée vitale », a-t-il soutenu.

« Une réduction des plages horaires de distribution s’impose, sauf reconstruction et atteinte d’une situation améliorée par des précipitations jusqu’à mai prochain », a insisté M. Zair.

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La décision de rationner l’eau potable est la conséquence du manque de précipitations. Le taux moyen de remplissage des barrages, d’où provient 40 % de l’eau consommée en Algérie, est de 44 %, selon le même responsable. Plusieurs barrages comme celui de Tichy Haf qui alimente le couloir Akbou-Bejaia, et Keddara près d’Alger sont presque à sec.

Outre le manque de précipitations, des pannes récurrentes dans les principales stations de dessalement de l’eau de mer comme celles d’El Hamma et Fouka, perturbent la distribution de l’eau dans la capitale notamment. Dans les autres régions du pays, l’eau est déjà rationnée depuis des mois, voire des années.

Fin février, TSA avait alerté sur les difficultés de la Société des eaux d’Alger (Seaal) pour assurer un approvisionnement continu de la capitale en eau potable, en raison de l’amenuisement des ressources hydriques, dû en grande partie à la sécheresse qui frappe l’Algérie depuis 2019.

En novembre dernier, la Seaal avait d’ailleurs alerté le ministère des Ressources en eau et la wilaya d’Alger pour prendre les mesures nécessaires, c’est-à-dire mettre en place un programme de rationnement de l’eau potable dans la capitale.

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