Karen Rose épouse de l’ambassadeur des États-Unis John Desrocher, dont la mission arrive à son terme, parle de la beauté des paysages en Algérie, de la chaleur et de la fierté de ses habitants.
Arrivée il y a trois ans dans un pays qu’elle n’a jamais visité, Karen Rose repart avec des souvenirs impérissables.
« Tous les Algériens que j’ai eu à rencontrer lors de mes déplacements étaient tellement accueillants et voulaient tellement partager avec moi leur culture que ça a créé cet attachement que j’ai non seulement pour le pays, mais aussi pour la chaleur des gens », affirme Karen Rose dans un entretien exclusif au site visa-algerie.com, publié ce jeudi.
« Vous avez le bleu de la Méditerranée, le désert du Sahara, les montagnes de Chréa, le canyon du Ghoufi… », énumère Karen Rose dont « la première des choses » qui l’a marquée en Algérie « c’est la beauté de sa nature ».
« Quand vous voyez la couleur jaune du sable du Sahara, le bleu de la Méditerranée, le vert des montagnes, je dois dire que c’est quelque chose qui va rester gravé dans ma mémoire à jamais », détaille-t-elle.
Outre les paysages et la chaleur légendaire des Algériens, Karen Rose a été également séduite par « l’incomparable cuisine algérienne ». « Je suis retournée aux États-Unis pour quelques mois récemment, j’ai perdu cinq kilos, la raison c’est qu’en Algérie, je ne peux pas m’empêcher de manger tous les bons plats algériens ; le couscous, la chakhchoukha, le z’viti, le méchoui, le bourek ».
Karen Rose qui a visité plusieurs régions d’Algérie a constaté que les Algériens étaient des gens « très fiers ». « Il y a aussi le fait que les Algériens sont des gens très fiers et ils montrent toujours cette fierté de leur culture et c’est quelque chose que je vais prendre avec moi, que je vais toujours me rappeler ».
Malgré ses nombreux atouts, l’Algérie peine pourtant à attirer les touristes étrangers. Karen Rose pense que l’un des obstacles à la venue des visiteurs des autres pays, est la domination du cash dans les transactions commerciales.
« Il y a par contre quelques défis en Algérie, je citerai par exemple la difficulté à utiliser une carte de crédit. Les gens qui viennent de l’étranger ne viennent pas forcément avec du cash, ils voudraient bien dépenser de l’argent en Algérie, mais parfois c’est vraiment un challenge pour eux de le faire ».
Enfin, Karen Rose qui repart d’Algérie avec de beaux souvenirs, promet d’y revenir en tant que touriste pour visiter d’autres régions du pays. « J’ai beaucoup de gratitude pour les trois fantastiques années que nous avons passées ici et inchallah on va revenir pour découvrir plus ».