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L’Algérie vue par une jeune touriste française

Annabelle est une étudiante française qui a récemment séjourné en Algérie, où elle a eu l’opportunité de visiter plusieurs villes et découvrir plusieurs sites touristiques.

Elle a commencé son périple par Alger, « une ville très grouillante ». « J’ai été surprise, la première fois, par les bâtiments de type haussmannien dans le centre. Le charme de la Casbah, avec ses vieilles maisons dont on peut encore apercevoir la spécifique architecture, ses nombreuses ruelles, son ambiance populaire. Puis des lieux culturels comme le Palais des Raïs, son architecture, ses mosaïques, ses couleurs… », raconte à Visas & Voyages Algérie la jeune étudiante française, qui garde également un beau souvenir de Tipasa et ses ruines romaines, « qui témoignent de la richesse historique de l’Algérie ».

Aussi belles que soient les villes d’Alger et Tipasa, la jeune touriste dit avoir été marquée par ses voyages en Kabylie et à Timimoun.

En Kabylie, elle a participé à la 14e édition du Festival Raconte-Arts qui s’est tenu au village Aït Ouabane (Tizi-Ouzou). « Un événement unique en Algérie, qui mérite sa popularité. C’est un festival tout en couleurs, en chants, contes et spectacles, qui célèbre les arts et la liberté de créer et de s’exprimer. Une ambiance festive et joyeuse, comme une sorte d’explosion artistique. On se sent comme dans une bulle. Et dans un environnement préservé de toute pollution, entouré par les montagnes du Djurdjura magnifiées chaque soir par le coucher du soleil (et le lever du soleil vaut la peine de se lever tôt aussi). Des habitants accueillants, chaleureux, généreux et ouverts, ainsi qu’un esprit indépendant assez présent », relate Annabelle.

Le 2e voyage qui l’a marquée est celui qu’elle a effectué à Timimoun, dans la wilaya d’Adrar. « Contrastant avec les montagnes de Kabylie, le désert offre un tout autre paysage, tout aussi époustouflant », témoigne Annabelle, qui dit avoir « du mal à croire que l’on se trouve toujours en Algérie ». À l’Oasis rouge, elle a, bien entendu, admiré le magnifique coucher de soleil, « le plus beau que j’ai pu voir » reconnait-elle.

Elle raconte également avoir découvert « une architecture complètement différente, remarquable par la couleur rouge des bâtiments construits à partir d’argile, de paille et de tronc de palmiers », mais aussi les innombrables palmeraies qui essaiment la région, des oasis de verdure. « Il est même étonnant de voir plusieurs “types” de déserts, des déserts sableux aux paysages plus rocailleux », avoue la jeune touriste.

Pour cette étudiante, l’Algérie a une histoire très riche et regorge de sites touristiques magnifiques qui méritent d’être plus reconnus, protégés et entretenus. Cependant, elle regrette le manque de promotion et de valorisation de ces atouts touristiques, le manque d’infrastructures hôtelières surtout dans le Sud. « Trop de pollution ou en tout cas négligence dans la gestion des déchets, peu de sensibilisation de la population, il y a des sites touristiques et des monuments pas assez entretenus, protégés ou mis en valeur. J’ai par exemple été vraiment surprise par la quantité de déchets parmi les ruines romaines de Tipasa, et de voir que les gens marchaient sur, s’asseyaient, touchaient ces ruines librement » a-t-elle regretté.

Pour elle, l’Algérie a beaucoup de potentialités touristiques, mais elles ne sont pas assez exploitées. Elle appelle ainsi les différents acteurs à prendre plus en considération l’aspect environnemental et touristique, encourager, investir dans des initiatives de tourisme local, solidaire et durable. Elle estime que l’Algérie doit non seulement s’ouvrir davantage aux touristes étrangers, mais aussi développer le tourisme interne car la population est aussi demandeuse en termes de tourisme, de loisirs et de voyages.

« Je garde un très bon souvenir de l’Algérie, même si tout n’est évidemment pas parfait. Je recommanderai avec plaisir ce pays touchant car en plus des potentialités touristiques, ses habitants sont généreux et très accueillants », conclut Annabelle.

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