L’Alliance présidentielle, qui regroupe le FLN, le RND, le MPA et TAJ, a appelé à la mobilisation des Algériens pour permettre au président Abdelaziz Bouteflika de continuer son « œuvre ambitieuse de réformes et de développement ».
Réunis au siège du FLN à Alger, ce samedi 2 février 2019, les chefs des quatre partis, Mouad Bouchareb, Ahmed Ouyahia, Amara Benyounes et Amar Ghoul ont annoncé, devant les caméras, que le président sortant est le candidat de l’Alliance pour l’élection présidentielle du 18 avril 2019 en « signe de reconnaissance de la justesse de ses choix » et des réalisations constatées en Algérie « sous sa direction ».
L’Alliance qualifie Bouteflika de leader de la réconciliation et de l’entente et de chef de la réforme et du développement. « Nous devons être reconnaissants à son égard en appelant Dieu de le préserver pour l’Algérie », est-il souligné dans une déclaration commune lue par Mouad Bouchareb.
« La philosophie de l’Alliance s’appuie sur le besoin de l’Algérie de rassembler les énergies nationales et de mobiliser les capacités politiques pour servir le pays », est-il ajouté.
Pour l’Alliance, le peuple algérien attend la présidentielle « avec beaucoup d’optimisme » et souhaité avoir « plus d’acquis » dans un climat « de paix, de sécurité et de stabilité ».
« Rejeter les divisions »
« La prochaine élection présidentielle est un rendez-vous déterminant pour l’avenir du pays qu’il faut capitaliser pour consacrer la solidarité nationale, renforcer l’unité du peuple, consolider la culture de la réconciliation, rejeter les divisions et privilégier la sagesse devant les discours populistes », affirme l’Alliance des quatre partis du pouvoir.
L’Alliance a rappelé la politique de réconciliation nationale engagée par Bouteflika depuis 1999, les réformes qu’il a menées dans certains secteurs, ses efforts en diplomatie et ses décisions relatives à « l’identité rassembleuse des Algériens ».
« L’Algérie est aujourd’hui stabilisée et sécurisée. Aujourd’hui, l’armée, sous la direction du président, joue son rôle parfaitement. C’est une armée disciplinée qui considère comme sacrées ses missions constitutionnelles », souligne l’Alliance qui évoque « les profondes révisions constitutionnelles » décidées par le chef de l’État sortant.
Pour elle, tous les acquis de la paix et de la stabilité doivent être immunisés aux fins de « préserver la cohésion sociale et l’unité nationale et pour protéger l’Algérie réconciliée et stabilisée ».
Les intérêts supérieurs de l’Algérie doivent, selon l’Alliance, passer avant tout pour la mettre à l’abri des « menaces extérieures », des « propagandes empoisonnées » et « manœuvres malignes » qui « mettent en péril sa stabilité ». « Il faut renforcer le front intérieur pour affronter les défis internes et externes et dresser un barrage devant tous ceux qui veulent porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie et la souveraineté de ses institutions constitutionnelles et son régime républicain », préconise l’Alliance.