Le sommet des chefs d’Etat arabes, qui s’est achevé ce mercredi 2 novembre dans la capitale algérienne, avec l’adoption de la Déclaration d’Alger, est considéré comme un succès par l’Émir du Qatar.
Bien avant la fin des travaux, Tamim Ben Hamad Al Thani a félicité le président Abdelmadjid Tebboune pour le succès du sommet et l’Algérie pour la bonne organisation de ce rendez-vous.
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L’Emir du Qatar n’est pas le seul à considérer que le sommet arabe d’Alger est un succès, en dépit du scepticisme affiché par certains pays comme le Maroc, et dans une moindre mesure l’Arabie saoudite.
Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, l’une des figures principales de la tenue de ce sommet, l’a dit aussi à la fin des travaux.
« Le sommet arabe est un succès pour l’Algérie et pour le monde arabe », a déclaré le chef de la diplomatie algérienne lors d’une conférence conjointe avec le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit.
Ramtane Lamamra n’a pas manqué de lancer une pique à l’adresse de ceux qui se sont « précipités à prononcer des avis tranchés » sur le sommet d’Alger, sans citer de noms.
Le mot de Lamamra pour les Algériens qui ont souffert des embouteillages
Lamamra a expliqué que c’est un « succès pour l’Algérie » parce qu’elle a « réuni l’ensemble des conditions de réussite en termes d’organisation, de logistique et de l’action politique de fond », en soulignant l’implication personnelle du président de la République Abdelmadjid Tebboune, avec ses homologues arabes. Il a également rappelé les efforts déployés par la diplomatie algérienne depuis près d’une année pour la réussite de ce sommet.
« On peut dire que les préparatifs pour le Sommet d’Alger sont inédits, du point de vue de la quantité et de la qualité », a-t-il dit, en qualifiant ce sommet de « novembriste » par rapport à la date de sa tenue à l’occasion du 68e anniversaire du 1er novembre 1954, mais « surtout par ses ambitions ».
Dans la foulée, Ramtane Lamamra a salué tous ceux qui ont contribué au succès de ce sommet, y compris les citoyens algériens qui ont « peut-être souffert des embouteillages » durant ces derniers jours.
Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que c’est « aussi un succès pour le monde arabe, qui a démontré sa capacité à se réunir malgré la pandémie et à relever l’importance et la nécessité d’unir leur rangs et leurs voix, dans ce contexte régional et mondial sensible. »