L’Algérie ne décolère pas depuis l’adoption, il y a une semaine, d’une résolution sur les droits de l’Homme en Algérie. Le ministère des Affaires étrangères, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer, les présidents de l’APN et du Conseil de la nation, des députés et les partis du pouvoir ont dénoncé la résolution parfois avec des morts très durs.
Toutefois, la riposte algérienne est pour le moment verbale, du moins de la part des parlementaires de l’APN et du Conseil de la nation (Sénat).
Dans un démenti publié ce jeudi 3 décembre, l’ambassade de l’Union européenne (UE) à Alger a démenti avoir reçu une lettre de « désapprobation » de ladite résolution de la part des parlementaires algériens.
« Certains titres de la presse nationale ont rapporté, en date du 2 et 3 décembre 2020 que « des parlementaires ont remis une lettre de désapprobation de la récente résolution du Parlement européen », le mardi 1er décembre 2020 à l’Ambassadeur de l’Union européenne en Algérie », écrit la représentation diplomatique de l’UE dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
La Délégation de l’UE affirme qu’« aucune lettre n’est parvenue à son siège », et l’ambassadeur de l’UE en Algérie John O’Rourke, se dit « prêt à recevoir une délégation des signataires de ladite lettre s’ils souhaitent s’entretenir avec lui à ce sujet. »
Outre le dépôt d’une lettre de dénonciation au siège de l’ambassade de l’UE, des journaux avaient rapporté que des députés allaient organiser un rassemblement de protestation devant cette représentation diplomatique à Alger. Mais aucun sit-in n’a eu lieu pour le moment.