Un arrêté du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, datant du 16 avril 2017, a été publié dans le dernier Journal officiel. Il fixe la formule et le mode de l’appel à la prière dans les mosquées.
« L’appel à la prière est un rite religieux qui a pour but d’annoncer aux fidèles le début du temps légalement prescrit pour la prière obligatoire. Il consiste à réciter des paroles consacrées et transmises, d’une manière précise et depuis un lieu spécifique », stipule l’arrêté, dans lequel est en outre indiqué la formule à réciter par le mouadhin. L’arrêté définit également le Thathwib, qui consiste à « déclamer deux fois par le mouadhin, lors du second appel pour la prière de l’aube (Al Fadjr) » la formule « la prière est meilleure que le sommeil ».
L’arrêté signé par le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aïssa stipule de plus que « l’appel à la prière est effectué pour les prières obligatoires uniquement, il ne peut l’être pour d’autres prières », et indique qu’il convient pour effectuer l’appel à la prière de « parfaire la voix » et « mettre au point les haut-parleurs de la mosquée de manière à rendre audible l’appel sans exagération ».
L’arrêté ministériel spécifie par ailleurs que l’appel à la prière du Vendredi et aux cinq prières quotidiennes « ne peut être effectué avant le temps légalement prescrit conformément au calendrier officiel des horaires légaux, établi par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs ». L’appel à la prière de l’aube (Al Fadjr) est toutefois « annoncé une demi-heure avant le second appel à la prière », stipule l’arrêté qui indique enfin la formule précise à prononcer pour annoncer le début de la prière (‘Al Iqama).
Dans le même contexte mais un cadre différent, un autre arrêté du ministère des Affaires religieuses a été publié au Journal officiel afin de fixer la liste référentielle pour les dénominations des mosquées.
Ainsi, la liste référentielle pour les dénominations des mosquées conformément aux « attributs d’Allah », « noms de Prophètes et de Messagers », « noms des compagnons du Prophète et leurs successeurs, femmes et hommes », « noms des Glorieux Martyrs », « noms de personnalités éminentes » ou encore « noms historiques et du patrimoine culturel religieux, telles que la Grande Mosquée ou la mosquée El Atik ».
À l’inverse, l’arrêté ministériel interdit d’attribuer aux mosquées « toute dénomination portant un sens non approprié », « toute dénomination pouvant entraîner un différend » ainsi que « les noms des personnes qui les ont édifiées ».