L’agence APS a qualifié les marches organisées ce vendredi 1er mars à travers tout le pays contre le cinquième mandat d’« imposantes ». Selon l’agence officielle, les manifestants ont brandi « des slogans appelant aux réformes et au changement profond dans la gestion politique des affaires du pays ».
A Alger « les manifestants, venant de différents quartiers de la capitale, brandissaient l’emblème national et des banderoles scandant, en plus des slogans habituels “respect de la volonté du peuple” et de “la justice dans le pays”, soulignant le caractère pacifique des manifestations », écrit l’APS.
Ces marches à Alger « se sont déroulées dans la calme, à l’exception de quelques escarmouches qui ont vu les forces de l’ordre recourir à l’usage du gaz lacrymogène et des canons à eau pour disperser les manifestants », précise encore la dépêche.
« Au niveau des autres régions du pays, des milliers de citoyens, des jeunes pour la plupart, ont participé à des marches similaires, notamment dans les grandes villes, à l’instar de Tipaza, Bouira, Tizi-Ouzou, Oran, Tlemcen, Sidi Bel-Abbes, Annaba, Constantine, Sétif, Bejaia et Jijel pour réclamer “des réformes politiques” rejetant “la corruption et la mauvaise gestion des affaires publiques” », poursuit l’agence officielle.
« Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire des slogans “pacifique, pacifique”, “changement et reformes”, “Djeich-chaâb khaoua khaoua” (Armée et peuple sont frères)… », écrit-elle.
Cette fois, contrairement à vendredi passé, l’APS ne fait aucune allusion à la contestation contre le cinquième mandat.