Selon le journal émirati The National, de plus en plus d’étudiants de l’université de Pékin s’inscrivent à des cours d’arabe. Ainsi, Lin Feng Min, le directeur du département d’arabe à l’école de langues de l’université, explique que l’augmentation du nombre d’étudiants dans son département est constant depuis trois ans.
Si la majorité des étudiants choisissent l’arabe pour élargir le spectre de leurs opportunités professionnelles futures, d’autres le font par intérêt à la culture arabe, explique Lin Feng Min à The National. Une minorité musulmane aspire également, avec cette maîtrise de la langue arabe, à connaître davantage la culture et les traditions de l’islam.
Toutefois, en raison du nombre de dialectes arabes existants, cet apprentissage de l’arabe littéraire est bien souvent insuffisant pour que les étudiants puissent se faire comprendre, rappelle le responsable de ce programme. L’université de Pékin a donc lancé un module d’apprentissage du dialecte arabe parlé au Caire, en Égypte.
L’engouement pour la langue arabe est croissant mais il inquiète aussi Lin Feng Min. Le nombre d’étudiants est en progression alors même que les effectifs d’enseignants n’ont pas augmenté, et que « beaucoup -de profs- sont jeunes et inexpérimentés », déplore le responsable du département de langue arabe de l’université de Pékin.