Une zone de divertissements à la taille gigantesque -trois fois la taille de Paris- verra le jour au début des années 2020
L’Arabie saoudite lancera en 2018 la construction d’une gigantesque cité de divertissements grâce à des investissements locaux et étrangers, dans le cadre des projets de diversification de son économie, fortement dépendante du pétrole, a annoncé le vice-prince héritier. La zone située au sud-ouest de la capitale saoudienne Ryad, accueillera « la plus grande ville culturelle, sportive et de divertissement du royaume (…), a affirmé vers minuit vendredi le fils du roi et ministre de la Défense Mohammed ben Salmane, cité par l’agence de presse officielle Spa. Considérée comme unique en son genre dans le monde, elle aura une superficie de 334 km² », a-t-il ajouté, soit environ trois fois celle de Paris.
Des activités de qualité
La ville offrira « des activités de qualité soigneusement choisies« , dont un parcours de safari et un gigantesque parc d’attractions, a énuméré Mohammed ben Salmane.
Elle accueillera également des compétitions sportives et des courses automobiles. Elle comprendra également des restaurants et des hôtels pour attirer les touristes dans ce qu’il a qualifié de « capitale des aventures futuristes« .
Confronté à la chute des prix du pétrole dont il est le premier exportateur mondial et par ricochet à un creusement spectaculaire de son déficit public, le royaume saoudien a lancé l’année dernière un vaste programme de diversification de son économie baptisé « Vision 2030 » dont Mohammed ben Salmane est l’artisan.
Dans le cadre de ce plan, le gouvernement de ce royaume conservateur -où les femmes n’ont pas le droit de conduire et les salles de cinéma sont interdites- a récemment créé une agence pour soutenir les entreprises privées organisant des événements de divertissement.
La première pierre de la cité de divertissements sera posée en 2018 et le projet sera officiellement inauguré en 2020, a indiqué le vice-prince héritier.
Le Fonds public d’investissements qu’il préside en sera le principal investisseur, aux côtés d’une « élite de grands investisseurs locaux et étrangers« .
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